À l'occasion de l'audition de Bruno Le Maire, ex-ministre de l'Économie et des Finances, concernant sa part de responsabilité dans l'aggravation du déficit public, Sandra Demarcq, secrétaire générale du syndicat Solidaires Finances Publiques, était l'invitée de l'émission LeMedia diffusée en direct le 12 décembre.
Partageant plusieurs constats de l’enquête réalisée par l’Association des Maires de France sur les relations des collectivités locales avec la DGFiP depuis la mise en place du NRP, Solidaires Finances Publiques lui propose d’échanger afin de conforter nos revendications en la matière, pour avancer sur l’amélioration de la qualité du SPL pour les collectivités et des conditions de travail des agentes et des agents en charge de la mission.
Depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron au pouvoir, les choix budgétaires ont toujours été les mêmes : ceux des baisses des prélèvements obligatoires favorisant les plus fortunés et les grandes entreprises. Cette politique était soit disant essentielle pour favoriser la compétitivité, la croissance et les emplois. Or, le bilan est tout autre. Ces choix budgétaires n’ont fait, année après année, que dégrader les comptes publics et vider les caisses de l’État : 62 milliards de recettes en moins selon la Cour des Comptes. Sans oublier qu’ils ont aussi dégradé encore plus les services publics déjà mis à mal par les politiques libérales depuis des décennies et ainsi développé les inégalités et les injustices.
[Communiqué intersyndical DGFiP] Le ministre Guillaume Kasbarian et l’intégralité du gouvernement de Michel Barnier ont été censurés par les parlementaires à la suite du déclenchement de l’article 49.3 sur le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Le projet de loi de finances 2025 qui s’attaquait particulièrement aux droits des fonctionnaires est pour l’heure suspendu. Mais le risque de se voir imposer 3 jours de carence et la baisse de l’indemnisation perdure.
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