Le 14 décembre à Clermont-Ferrand, le 24 janvier à Noisy-le-grand et Lyon, le 27 janvier à Noisiel, les collègues étaient mobilisés et en grève pour manifester leur ras-le-bol !
Soutenu.es par des personnels administratifs et des stagiaires qui se sont joints à eux dans l'action pour dénoncer les dysfonctionnements de l'ENFiP, ce sont plus de 70% des chargé.es d'enseignement qui se sont mobilisé.es, tous établissements confondus : GREVE le 14 décembre à Clermont-Ferrand, GREVE le 24 janvier à Noisy-le-Grand et Lyon, GREVE le 27 janvier à Noisiel dans le cadre de la journée nationale d'action !
Solidaires Finances Publiques souligne également une expression inhabituelle des stagiaires trés forte : une centaine de stagiaires (contre quelques unités habituellement) étaient en grève et une motion de soutien a été rédigée et transmise lors du mouvement de Clermont-Ferrand !
Tous et toutes font tous le même constat d'échec des scolarités réformées, tous et toutes dénoncent des rythmes effrénés contraires à l'intérêt pédagogique.
Ne nous trompons pas, cette grogne n'est pas liée à la crise sanitaire, même si la gestion par l'ENFiP a souvent été opaque et a aggravé le sentiment de mépris à l'égard de ses personnels.
Pour exemple, Solidaires Finances Publiques a obtenu le 17 janvier, l'engagement du directeur général de fournir des masques FFP2 aux chargé.es d'enseignement mais aussi à tous les stagiaires. Aujourd'hui, début février, aucun formateur et encore moins les stagiaire n'ont été informé.es de cette possibilité ... C'est sous notre pression, en alertant sur les besoins de mise en sécurité des agent.es, que les établissements commencent à recenser les besoins !
Des cahiers revendicatifs ont été adressés à l'ENFiP et notre organisation syndicale veillera à tous les niveaux, dans toutes les instances au suivi de ces revendications :
- un recrutement ambitieux de nouveaux formateurs et au-delà des seuls départs,
- un recrutement de personnels administratifs pour assurer des missions essentielles telles que l'accueil, la sécurité, la reprographie documentaire,
- la remise à plat du contenu des formations avec la participation réelle et reconnue des équipes pédagogiques.
Cette liste n'est pas exhaustive. L'ENFiP et la DGFiP doivent entendre le mal-être de ses personnels qui ne se retrouvent plus dans leur coeur de métier : permettre aux stagiaires d'acquérir les compétences nécessaires pour leurs futurs métiers !
Depuis des années, avec eux, Solidaires Finances Publiques alerte sur cette formation à la masse !
La formation est un investissement et ne doit plus être considérée comme un coût !
La DGFiP doit se donner les moyens de ses ambitions ! La formation est essentielle à la bonne réalisation de ses missions.
Après cette mobilisation d'envergure, les personnels de l'ENFiP sont plus que jamais vigilants et continueront de se faire entendre !
Plus que jamais, Solidaires Finances Publiques sera là pour les soutenir !